Encore un hiver de passé L’hiver fuit ; maintenant c’est le printemps, En ville, dans les bois, partout le beau temps. La semence accueille la saison prodige Et la fraîcheur de la rosée sur les tiges. Comme toujours aux pieds de ma fenêtre La pensée ailleurs, l’air effleure mon être, J’écoute les bruits de la ville, Les sons du désordre hostile. Le front collé à la vitre, J’admire le beau chapitre Des femmes qui passent jambes nues Embellis, des fleurs bien entretenues, Dans les jardins et sur des voies couvertes De plaisir, d’amour couleur d’herbe verte. L’air chasse mes rêves pour ne laisser Que le printemps et un hiver de passé. Med AAZEROU Avril 2015
la culture, c'est ce qui demeure dans l'homme lorsqu'il a tout oublié.