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Articles

Affichage des articles du 2014

Le selfie

         Ça fait plus de deux ans qu’il n’a pas mis les pieds ici, son visage et sillonné de fatigue et de temps, il avance d’un pas hésitant. Même si le temps a passé, il se souvient encore de ce soleil brûlant de juillet et se plonge dans des souvenirs estivaux en plein hiver.     Malgré la brume en suspension, on distingue les remparts de la ville. Sur le bastion formant une sorte de balcon, des couples assis sur les murets contemplent l'océan Atlantique se noyer doucement dans le crépuscule et les vagues acharnées se briser sur les écueils. Un endroit romantique, isolé à l’abri des regards, c’est la cible la plus convoitée de tous les amoureux. Un vrai décor de cinéma façon veille médina.     Le vent glacial apporte avec lui la vision de ce souvenir amer qu’il n’arrive plus à chasser de son esprit : l’image de cette petite fille écrasée sur les rochers. Il s’arrête net devant la porte bleue de sa maison, puis monte les marches de cette vieille ruelle pour arri

Un rendez-vous fantastique

Un rendez-vous fantastique ATTENTION..! C’est n’importe quoi…Après cette phrase, je ne suis pas responsable de votre état psychique !   Toujours au même endroit…Le café. J'y vais pour me reposer, écrire, réfléchir, échanger les idées. J’aime observer les gens et les écouter. La terrasse est l’endroit idéal pour les couples et sans doute pour moi aussi. Elle offre un tableau de la vie moderne qui m’émerveille par le charme des passants.     En entrant, ce jour là, l'atmosphère est chaleureuse. J’entends des clients parler, d'autres  sont tranquillement installés entrain de lire leur  journal. La seule table libre et à côté d’un couple un peu silencieux, je crois que c’est leur premier rendez-vous. Pour ne pas les déranger,  je m’assoie en leur tournant le dos. A ce  moment là, je sens une présence autour de moi, j’entends des voix. Oui des voix brouillées ! Des murmures incompréhensibles. J’arrive à peine à les déchiffrer. C’est comme les sons émis par un t

Le vieux peuplier (nouvelle)

      Le vieux peuplier       Autour de moi  la rosée matinale mouille encore l’herbe , les rayons du soleil, qui trouvent une trajectoire à travers les branches, font briller les gouttes d’eau sur les brins des plantes. Je suis allongé sur le dos, Un vieux peuplier se dresse au dessus de ma tête, un bouquet de fleurs sur ma poitrine et la photo d’une femme dans la main.     Je ne sais pas depuis combien de temps pourrais-je bien être allongé ici? Seul cet arbre sait   la réponse. Il fait bouger ses feuilles comme pour me dire quelque chose, mais il demeure sans voix. Je me fais tâter le visage plusieurs fois pour me convaincre que je ne rêve pas. Je crois qu’hier je suis sorti faire un tour, j’ai la fâcheuse habitude de regarder les étoiles. Ne serais-je pas revenu?    Et la femme sur la photo, qui est-elle ? Elle était vêtue d’une jupe moulante rose, un chemisier blanc entre-ouvert laissant voir la naissance d’une belle poitrine. Elle se pavanait à coté d’un arbre… C’est

Isabelle

Isabelle L ’amour que ton grand cœur réclame A insi que la vénération pour ton âme, N ’importe qui  est obligé de les donner A vec révérence  pour être pardonné. T u souffre mon ange, mais tu pèses de l’or ; U ne goutte de toi fait exhaler le petrichor. R ien qu’en lisant les premières lettres, E t vous saurez mon Isabelle peut être. Med AAZEROU

Hommage à tous les peuples qui souffrent de la guerre.

"Quand nous nous verrons?" Me dis-tu. -  Après un an et une guerre.Répondis-je. -  Et quand se termine la guerre? - Le jour où nous nous rencontrerons."                                                                                                          Mahmoud Darwich * * Mahmoud Darwich (en arabe :  محمود درويش ), né le 13 mars 1941 à Al-Birwah (Palestine sous mandat britannique) et mort le 9 août 2008 à Houston (Texas, États-Unis), est une des figures de proue de la poésie palestinienne.

Moi c'est toi

  C’est comme une seule lettre Un mot, une phrase peut être. C’est le début du printemps, Ou le retour du beau temps. Le ciel sans nuages, Et l'amour du partage. Moi c’est toi, Toi c’est moi, Enfin c’est nous. On est ici et partout, Et c’est déjà beaucoup.

Fou ce monde, il est fou

La liberté et l’incapacité, L’égalité dans l’inégalité, Partout, une réalité  directe. Pur hasard ou mal chance ? On profite de la dernière danse : Politiquement correcte. Fraternité et lois du marcher Libre échange de l’argent caché, Démocratie de la priorité, Justice de l’inégalité. C’est fou ce monde, il est fou. Ne cherchez pas ! Il rend fou. Vivez au jour le jour, La vie est un court séjour. Copyright © Med AAZEROU  09/05/2014

Midelt*

MIDELT *     M algré la distance qui nous sépare et le destin qui nous éloigne, I l m’arrive souvent de voir ton image se placer devant moi. D ans mon cœur les battements montent en crescendo E n songeant te revoir et palper   à nouveau L es pommes de tes reliefs infinis. Sans T oi je ne suis qu’un étranger. *Midelt : ville marocaine, c’est ma ville natale. Copyright © Med AAZEROU  24/04/2014

Moi et toi

Moi et moi sans toi*, Ce n’est pas toujours la même loi. Moi, c’est moi qui fais la loi, Moi sans toi le manque et la joie. Moi et moi avec toi, C’est une autre lecture de la loi Moi, c’est toi qui fais la loi. Moi avec toi l’amour est le roi. Moi, c’est moi sans toi, Je retrouve l’équilibre dans le désarroi. *La cigarette  Copyright © Med AAZEROU   02/05/ 2014 

On ne rattrape jamais… le temps

C’est plutôt lundi, Le temps marche au ralenti, Les secondes et les minutes sont en sursis. Je viens d’apprendre, Ce que je cherche à comprendre. Il ralenti. On ne rattrape jamais… le temps. Et l’autre jour, je crois mardi, Comme on nous a appris, Les jours se suivent et se cassent, Contre notre gré quoiqu’on fasse. Il   n’est plus dans l’impasse. On ne rattrape jamais… le temps. On progresse un peu le mercredi, Encore mieux la fin du jeudi, On goute le vin de la vie Qu’on servira le soir du vendredi. Il s’enivre. On ne rattrape jamais… le temps. Arrive le samedi puis le dimanche,   Le plaisir et les nuit blanches, Comme la semaine est brève, Si seulement dure ce rêve ! Il fuit. On ne rattrape jamais… ce champion.                                     Copyright © Med AAZEROU   23/04/ 2014 

Ponctuation humaine

     Pourquoi ce point au dessus des lèvres?      Il est connu,en ponctuation, que le point indique la fin d'une phrase. Il s'accompagne d'une intonation descendante et d'une pause nettement marquées.C'est la fin d'une idée. Alors que la virgule marque une courte pause dans la lecture sans cependant que l'intonation change et sans mettre fin à l'idée qu'on s'est mis en tête en te regardant dans les yeux. Franchement, j'avoue que j'aime les virgules.     Veux-tu nous dire jusqu'à la est stop? Mais attention! Après le point la majuscule..!?      Et ce sourire enfantin sans raison, ne cache-t-il pas tellement de chose derrière?   Peu importe,l’une des raisons pour laquelle je suis tombé amoureux de cette photo c'est qu'elle sourit sans raison.

Lèvres rouges comme des sourises...Et chapeau !

Je suis  chez moi, devant mon écran entrain de contempler cette femme que j'ai rencontré l'autre jour quand j'ai changé le thème de mon blog . J'aime les chapeaux et les lèvres . Alors, quand j'ai vu ces deux beautés,  je n'ai pas pu résister, j'ai écris ce petit paragraphe pour rendre hommage à cette beauté céleste. Je suis passionné de tes lèvres . J’aime les observer lorsqu'elles sont toutes rouges en forme de cœur , ton chapeau noir sur la tête, le gant en main. Mes mains longent avec lenteur les cascades de tes cheveux dorés. Je veux m'approcher de ta bouche,  me pencher , l'examiner, la palper...

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler.

Hé! tu es sur terre?  Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler.Enlève les écouteurs,écoute ma musique,fais bouger les reliefs de ton corps au  rythme de ma mélodie. Regarde moi avec tes beaux yeux. j'ai besoin d’être entendu.

Fleurs d'eucalyptus

L’alpinisme dans les gorges de Toudgha

Ensemble, avec ces deux jeunes femmes,partons explorer un espace de rêves et d’émotions, l’univers préservé des gorges de Toudgha. Les paysages, les lumières, l’altitude font de chaque sortie une aventure.