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Articles

Affichage des articles du mai, 2010

Souvenir d'enfance (1)

Sur la route de l’école j’ai remarquer que le blé est jaune et que les paysans commencent la moisson traditionnel car les champs sont très petits donc impossible d’utiliser une moissonneuse-batteuse, on utilise seulement une batteuse comme celle-ci. C’est ainsi que le souvenir du jour du battage me reviens en tète. Le matin du jour du battage, le dimanche en générale pour nous car mon père ne travaillait pas , on prend son petit déjeuner et on commence par éparpiller les gerbes de blé sur toute la surface de l'aire de battage( Anrar en Amazigh), et on attendra jusqu'à une heure avancée de la matinée, pour commencer le battage. On doit patienter jusqu'à ce que le soleil sèche les gerbes mouillées par l’humidité du matin; elles seront ainsi plus facile à battre !vers 10h ,les mulets où les ânes pour certain selon la quantité du blé et le niveau social , plus de dix parfois, sont reliés par des cordes fabriquées à partir des poils de chèvre, l'un à l'autre p

Les rencontres via internet.

Qu'est ce qui est bon et/ou mauvais dans les rencontres via internet? Je ne répondrai pas directement à la question. Le tout ce n'est pas d'être pour ou contre, le fait est, et ce grand désespoir de certaines personnes dotées d'une étroitesse d'esprit exceptionnellement cultivée, que ce moyen de rencontre moderne est un moyen comme un autre de faire des rencontres. Il ne garantit en rien la durée d'une relation commencée par son biais, mais rien ne le garantit jamais de toute façon. Il aide beaucoup de personnes timides à se "lancer" et à pouvoir ne serait-ce que discuter avec d'autres, chose qu'ils ont beaucoup de mal à faire dans la vraie vie. Qui plus est, il permet de se faire des amis, tout comme le permettent certains forums au fil des topics, si au bout du compte, en discutant, 2 personnes du sexe opposé s'entendent très bien ainsi, et décident de rester amicalement en contact. En résumé, il est clair que je ne suis pas contr

Un projet pharaonique

D’un coût d'investissement estimé à 9 milliards de dollars, le projet marocain de l'énergie solaire s'inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique nationale initiée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Il est un levier de croissance pérenne et propre qui donnera une forte impulsion au développement économique et social du pays. Ce projet d'envergure internationale vise la mise en place en 2020 d'une capacité de production électrique de 2.000 mégawatts sur cinq sites situés à Ouarzazate, Ain Bni Mathar, Foum Al Oued, Boujdour et Sebkhat Tah, sur une superficie totale de 10.000 ha. Le projet marocain d’énergie solaire aura des retombées positives  dans la mesure où il contribuera à la réduction de la dépendance énergétique du Maroc de l’ordre de 12% en permettant ainsi d'économiser entre 500 et 700 millions de dollars sur le budget de l'Etat. Il contribuera également à la préservation de l'environnement, par la limitation des émissions de

Le pain nu

J'ai choisi de vous parler de ce roman parce que c'est un grand classique de la littérature marocaine et pour vous donnez une idée sur le Maroc littéraire.  Le pain nu est un roman autobiographique où l’auteur raconte son enfance et son adolescence marquée par la misère et l’exil. Ce classique de la littérature marocaine a été interdit au Maroc jusqu’en 2000, cette censure était motivée par l’évocation des expériences sexuelles multiples du narrateur. Dans les années 1940, une famille du Rif s’installe à Tanger pour échapper à la misère et à la tutelle du père auquel ses enfants voue une haine implacable. Dans un accès de violence, le père sous l’emprise de l’alcool avait tué son plus jeune fils… Le narrateur, le jeune Mohammed, se sépare tôt de sa famille. Il connaîtra la famine, la violence des bas-fonds, la sexualité auprès des prostitués, le vin et le kif avec ses amis. Ce roman autobiographique est le récit d’une jeunesse raté qui se partage entre Tétouan, L

Hors-la-loi

Depuis la mi-avril 2010, la presse française (France 24, Paris Match, Le Point, Le Figaro, Mediapart…), la presse algérienne (El Watan, Le Quotidien d’Oran, L’Expression…) et de nombreux blogs se sont fait l’écho d’une surprenante polémique à propos du film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb. Personne, ou presque, ne l’a encore vu ! Pourtant « Hors-la-loi », le film de Rachid Bouchareb qui représente l’Algérie au Festival de Cannes, provoque déjà la polémique. Plus exactement, les quelques minutes de l’ouverture, consacrée au massacre de Sétif, où le défilé en l’honneur de la victoire alliée tourne à l’émeute entre Européens et musulmans. Une centaine de Français sont tués, les autorités françaises estiment à plus de 1 000 le nombre de manifestants morts. Cette première manifestation indépendantiste conduira à une répression sanglante avec des milliers de victimes algériennes. Le député socialiste,qui est à l'origine de la polémique, a interpelé le ministre

La musique au Maroc.

Au Maroc la "fusion", c’est de l’histoire très ancienne puisque les premières tentatives entre les multiples traditions musicales locales et tout qui ne s’appelait pas encore la world music remontent à plus d’un demi-siècle : l’écrivain mais aussi compositeur américain Paul Bowles s’installe à Tanger en 1947 et reçoit la visite des poètes de la beat generation Allen Ginsberg , William Burroughs… Un peu plus tard de très grands noms viennent aux sources, réelles ou imaginées, de leurs musiques : parmi bien d'autres noms, Brian Jones, le guitariste des Rolling Stones en 1969 bien entendu, mais aussi, côté (free) jazz, Ornette Coleman en 1973 et tout récemment Archie Shepp . Bien avant eux, c’est moins connu, il y avait eu le très grand pianiste Randy Weston ouvrant à Tanger , dès 1967, The African Rhythm Club. Au cœur de ces rencontres musicales, la musique séculaire des gnawas, réinterprétée notamment par deux groupes qui continuent, trente ans plu

Le tajine marocain.

Comme le couscous le tajine est le plat traditionnel par excellence du Maroc, Il faut dire que ce mot magique est évocateur des parfums du Maghreb, c’est toujours une invitation à l’évasion et au voyage. Il tient bien son nom de l’ustensile typique en terre vernissée où non dans lequel on le cuit lentement au charbon de bois.           ( mes deux  tajine) Cuisiné avec un élément de base (boeuf, agneau, volaille ou poisson), Ce ragout rustique est complété selon l’humeur ou le marché, le tajine est une aubaine pour toute cuisinière dotée d’un peu de talent et d’imagination. Il peut se préparer avec toute sortes d’ingrédients, le tour de main restant à peu prés toujours le même. Chaque cuisinière marocaine à sa recette, variations autour d’un ragout de viande ou de poisson accompagné de légumes ou même des fruits secs. Il faut veiller à bien parfumer l’ensemble ; Les épices et les aromates restent les éléments qui confèrent au tajine ce gout d’ailleurs qui le différenci