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Articles

Affichage des articles du janvier, 2010

L'école aux campagnes marocaines.

Dans les campagnes marocaines, les douars sont très dispersés. Pour certains, l'école la plus proche est à une heure de marche. On comprend que ce qui peut être fatigant au printemps ou à l'automne avec de mauvaises chaussures sur un sentier parfois caillouteux, devient insupportable avec le froid de l'hiver, ou la chaleur étouffante de juin. Partir de nuit, arriver en classe déjà fatigué, devoir tout apprendre d'une langue que l'on ne connaît pas (l'arabe, pour les Amazigh), et que ses parents ne pourront partager, on comprend que certains enfants abandonnent après quelques semaines. Ici et là, à l'initiative des associations de villages, on a mis en place un bus scolaire; un progrès encore trop rare, car bien trop coûteux. Ailleurs, on crée des classes improvisées, réunissant quelques élèves de douars isolés. Le problème s'accentue quand l'enfant arrive au collège : l'établissement est souvent encore plus éloigné, et les parents, réticents

L'école ou je travail cette année.

Cette année je travaille ici toujours dans le milieu rural.Ce qui a changer c'est que j'ai gagner 40km de piste par rapport à l'année précédente ,je fais la navette à moto 36km chaque jour aller et retour vers la ville de Tinghir ou j'habite.Beaucoup parmi vous me dirons pourquoi je change d'école? Normalement mon école est à 12km cette fois pas de piste mais puisque on est en surnombre de profs (6 au total)  et  je suis l'avant dernier dans le classement on est obligé de travailler dans les écoles ou il y a un un manque d'enseignants.Malgré tout c'est mieux d'être en ville chaque jour que de la voir une fois par semaine et rester couper du monde.